Premier cours de littérature. [Libre]

Premier cours de littérature.

Je me trouve dans ma salle de cours, je pose sur mon bureau tout ce dont j’ai besoin pour faire cours. Je prépare tout correctement. Je referme les fenêtres vu que j’ai ouvert afin d’aérer la pièce. Je sais que cela peut faire du bien d’avoir une bonne ambiance afin d’avoir un bon cours. De plus, tout en ayant la bonne idée de me dire que je vais y arriver. Je trouve que pour le moment, je panique un peu à vrai dire. Je ne sais pas trop si je dois ou pas leur expliquer tout simplement ou faire autrement. Je suis toujours curieuse de voir comment vont réagir mes élèves. Je ne sais pas pourquoi est-ce que je dois faire pour ne pas avoir le trac.

J’imagine que je dois aussi me décontracter. Je sors tout simplement la liste des livres qu’ils doivent lire, les pose sur les tables. Puis, je prépare aussi le reste de mon cours. Je vais dans mon placard afin de prendre mon tableau. Je relie mon ordinateur au tableau afin de pouvoir écrire les informations que j’ai besoin en même temps que le cours. Je fini de faire ça au moment même où les élèves arrivent dans ma salle de cours. Je leur souris, et je leur dis gentiment : « Entrez, entrez, le cours va bientôt commencer. » Je les voir venir tous gentiment, puis, je patiente un peu, aussi le temps qu’ils s’asseyent.

≡ date d'inscription : 06/01/2017

the boy beneath the doll that wants to live

La pommade que le brun appliquait sur ses blessures n’était pas franchement agréable. Enfin, il n’aimait pas trop le côté gras et parfumé du baume. Mais bon, si sur corps ce n’était pas grave puisqu’on ne voyait pas les ecchymoses causées par les mecs qui l’avaient tabassé, la trace qu’il gardait au visage était un peu plus gênant. Il n’avait pas besoin d’être télépathe pour savoir que les gens qui étaient interpellés par la cicatrice entourée d’une grosse marque bleu/verdâtre se demandaient forcément ce qu’il lui était arrivé. Il n’aimait pas vraiment l’idée qu’on puisse le voir comme une victime ou pire comme un bagarreur. Anthony n’était pas du genre à chercher la merde, il voulait juste vivre sa vie tranquillement sans que personne ne l’emmerde et sans emmerder personne… Mais bon, la violence était propre à l’homme donc il suffisait d’être gay, mutant, différent de la norme imposée par la société pour risquer de se faire tabasser… Il était triste et en colère de penser à ça. Et puis, avec son hypersensibilité, il avait du mal à relativiser.

Bref. Il devait quand même aller en cours. Même s’il avait envie de s’enfermer chez lui et de ne plus sortir. Mais s’il voulait un diplôme et un boulot, il ne pouvait pas faire l’ermite juste parce qu’il était triste du comportement des gens. Il avait donc attrapé son sac à bandoulière, ses clés et avait quitté son appartement. Ses écouteurs dans les oreilles il fit le chemin un peu pensif, perdu sur de l’électro-swing plutôt sexy. Devil Doll, Caro Emerald, Lola Blanc et bien d’autres, il aimait les chansons de femme, sans doute parce qu’elles s’adressaient à des hommes et qu’il était gay. Enfin bref, il arriva à l’institut, stoppa la musique sur son portable et ôta ses écouteurs avant d’entrer dans la salle de classe. Il salua la prof de littérature et s’installa à une table libre. Ce cours, c’était une option donc il ne connaissait pas trop les gens qui étudiaient la litté. Juste des connaissances quoi. Il était donc là, pensif, attendant que le cours commence.

≡ date d'inscription : 22/01/2017

Sasha était fâché. Vraiment fâché. A vrai dire on aurait plutôt dit qu'il était blessé de la dernière dispute qu'il avait eue avec son meilleur ami mais si on lui demandait, c'était idiot, bien sûr que ces conneries ne l'atteignaient pas ! Il était trop grand pour ces conneries, et il avait une scolarité à compléter et pas de temps pour tout ça. Il s'était levé du mauvais pied -comme c'était le cas depuis plusieurs jours en fait- mais une fois une bonne douche et ses frippes enfilées, ça allait déjà beaucoup mieux. Il avait quitté sa chambre à l'institut pour se rendre à son cours de littérature avec en tête d'avantage les rendus de la semaine que ce cours, mais même s'il ne lui apportait pas grand chose dans son cursus, la littérature, c'était son dada. Quasi fils unique -puisqu'on ne comptait pas un grand frère absent depuis aussi loin qu'il s'en souvenait un véritable grand frère- les livres et la musique avaient longtemps étés ses seuls compagnons.

Et puis il y avait eu la danse. Et heureusement, parce qu'il avait eu les réflexes qui allaient avec pour éviter le type qui les écouteurs sur les oreilles ne l'avait pas capté. Sasha avait les lèvres pincées un peu outré qu'on ne le remarque pas, mais il était allé s'asseoir à côté, comme la prof leur indiquait que le cours allait commencer. L'autre avait l'air complètement ailleurs. Les élèves finissaient de s'installer, et Sasha entendait clairement un mélange d'electro et de swing s'échapper des écouteurs avant que la musique ne se tarisse. Oh vraiment ? Il n'avait pas la tronche de l'emploi lui. Le gaydard de Sasha était peut être rouillé mais ce genre de truc ne mentaient que rarement. Il avait fixé l'autre sans doute un peu trop longtemps et décida de prendre la parole avant que le cours ne commence.

« Professeur ? Je viens seulement de m'inscrire et je n'ai pas eu vent du corpus à étudier, j'espère que ça ira ?»

Sasha, professionnel en fausse modestie, il avait certainement lu tout ce qu'il y avait à lire et aurait toujours son grain de sel à ajouter. Mais au moins de cette façon on le remarquerait !

≡ date d'inscription : 08/01/2017

Energique, je suis comme ça depuis que je me suis levée ce matin. Comme le matin est un peu frais ces derniers temps j’ai mis un gilet, qui cache par la même occasion mes ailes. La seule chose qui me chagrine c’est que du coup je suis obligée d’aller en cours à pied. Je me rattraperai plus tard dans la journée. Sur le chemin je retrouve ma meilleure amie et nous discutons comme à notre habitude. Je pense que Lizzy pouvait voir ma bonne humeur avec mon sourire qui est constamment sur mes lèvres. Mais à mon avis elle pouvait aussi voir mon envie irrésistible de voler. Le printemps et l’été sont mes saisons préférées et ce n’est pas difficile à comprendre, à moins d’être complètement stupide.

Aujourd’hui je suis motivée pour aller en cours. Je n’ai pas de cours en management et ça m’enchante la journée. Plus ça va, moins je supporte ce cursus. Déjà je le fais pour mes parents alors qu’ils se fichent royalement de moi. Ensuite parce que je ne peux plus voir la tronche de cake de l’autre connard qui se prend pour un dieu alors qu’il n’est rien du tout. Il m’insupporte. Je le transformerai volontiers en bête pour lui donner une bonne leçon. Ah ! J’ai une meilleure idée, un crapaud ça lui va tellement mieux. Intérieurement j’éclate de rire, extérieurement je n’en fais rien. Même si ma meilleure amie doit se douter de ce à quoi je pense.

L’heure est venue d’aller en cours. Nous n’avons pas le même cours donc nous nous séparons en nous disant à tout à l’heure. Je commence avec un cours de littérature. Pour l’instant je l’ai pris en option mais si ça continue j’en ferais sûrement mon deuxième cursus à la place du management. En rentrant dans la salle je salue la professeure avec un sourire. Puis je m’installe prés de la fenêtre et sors mes affaires. Avant que le cours ne commence je jette rapidement un coup d’œil au polycopié posé sur le bureau. Il y a des œuvres intéressantes. D’un coup un élève prend la parole. Je le reconnais c’est celui que j’ai vu en salle de danse l’autre jour.

Premier cours de littérature.

Anthony renter dans la salle, je ne le connais pas du tout, je l’observe, il attend patiemment que le cours commence. Je patiente un peu, et je dis alors que tout le monde rentre pour s’asseoir dans la salle. « Bonjour, asseyez-vous, nous allons commencer. Vous avez devant vous une liste d’œuvres qu’il faut lire impérativement durant l’année. » Je m’assois légèrement sur le bord de mon bureau afin de faire face à mes étudiants. Je continue alors sur ma lancée : « Je suis Leiko Rhodes, je vais être votre professeur de littérature cette année. » Je marque une légère pause afin de pouvoir continuer mon cours.

Je vais parler lorsque Sasha arrive et me pose une question. Je lui souris aimablement tout en lui donnant une réponse claire : « Bien entendu, vous pouvez venir, entrez, plus on est fous plus on rit. » Je trouve qu’il est pas mal que j’encourage mes élèves s’ils veulent apprendre quelque chose. Après tout s’il vient, c’est qu’il a envie d’apprendre non ? Je commence mon cours après avoir fermé la porte. Un élève arrive en retard, cette fois-ci je lui dis : « Pour votre premier cours, cela ira, la prochaine fois, il est préférable que vous arriviez à l’heure. Asseyez-vous. » Ferme, mais droite, je lui ait dis ça de façon juste afin que je ne me fasse pas marcher sur les pieds la prochaine fois.

Je reprends mon cours, je tente de répondre correctement aux questions de mes élèves. Je sais que cela doit être dû au trac, mais, je m’interroge sur ma façon de faire. Depuis, mon début de cours, je trouve que je panique un peu parfois. De plus, je préfère prendre mon temps afin de réussir à enseigner de la bonne façon. Puis si je n’y arrive pas trop, je peux toujours aller voir mon père il me dira quoi faire.

≡ date d'inscription : 06/01/2017

the boy beneath the doll that wants to live

Zoe était entrée dans la salle de classe, le brun lui avait adressé un sourire. Il la connaissait assez bien. Zoe était l’un des sujets qu’il aimait photographier. Enfin, dit comme ça, c’était assez réducteur, mais elle était jolie et ses ailes l’inspiraient, pour faire de belles photos c’était juste parfait. En tout cas, ça faisait rêver l’étudiant. Au-delà de ça, elle était sympa. Anthony l’aimait bien. Elle était l’une des rares personnes qu’il connaissait ici. Enfin passons, la prof expliqua quel était le papier qu’ils avaient. La liste des livres à livre hein ? Le brun aimait lire, ça tombait bien. Il haussa un sourcil lorsque l’autre prit la parole, s’inscrire aussi tardivement à un cours, c’était une drôle d’idée, mais bon, il faisait bien ce qu’il voulait. Pour sa part, Anthony suivait les cours de littérature depuis le début de ses études supérieures. En option, certes. Mais il aimait les arts, l’écriture et tout ce qui permettait à sa sensibilité de s’exprimer ou de se sentir compris. Les écrivains, les peintres, les photographes… ces gens savaient tellement retranscrire les émotions, chose que le brun aimait. Surtout depuis qu’il avait la poisse… ces dernières semaines n’avaient pas été de tout repos pour lui. Il comprenait ce que vivaient les mutants, à son échelle… il était entouré de mutants au quotidien et ne les avaient jamais considéré comme monstrueux ou effrayant. Différent oui, mais ce n’était pas péjoratif… ils avaient des pouvoirs et les humains n’en avaient pas, forcément, ça faisait une différence… mais et alors ? Hum, peut-être que l’un des mutants présents dans la salle de classe lisait dans ses pensées… urg, gênant. Au moins, il connaissait le pouvoir de Zoe et il était sûr qu’elle ne pouvait pas lire dans sa tête. Pour les autres, il n’en savait rien. Ce type qui venait de rejoindre le cours, peut-être qu’il le pouvait, lui… Quoi qu’il en soit, il suivait le cours sagement. Prenant des notes lorsqu’il le jugeait nécessaire. Il aimait bien cette matière donc ce n’était pas trop chiant et ça l’intéressait. Mais de toute façon, il était quelqu’un de studieux… et s’il savait participer en temps normal, il se faisait plus discret ces derniers temps.

Premier cours de littérature.

Regardant ma montre, je me dis qu’une petite pause peut être sympa. Je dis tout simplement : « Nous sommes au milieu du cours, sur les trois heures que nous avons, je vous propose juste une petite pause de cinq minutes le temps de se dégourdir un peu les jambes. » J’ai vu que les élèves ont besoin d’une petite pause pour se remettre en jambes par la suite. Je regarde où j’en suis sur ma feuille. Pour le moment, tout va bien, je suis dans les temps. Je fais la liste des élèves qui sont là. Je regarde, j’ai des absents, je soupire. Je me dis que je vais devoir aussi aller les voir afin de leurs mettre les pendules à l’heure...

Cinq minutes après.

La pause est rapide mais pratique, je vois les élèves qui se rasseyent sur la chaise. On est à l’université, en général, on peut faire des petites pauses comme ça vu la teneur des cours cela permet à tout le monde de suivre plus efficacement. Je recommence le cours, je leurs demande gentiment mais sérieusement : « Tout d’abord avant de continuer à nouveau le cours, est-ce que vous avez des questions ? » Il ne faut pas non plus que je les perde. Je m’en voudrais si je loupe mon cours. En tous les cas, je patiente aimablement. Je suis contente de commencer comme ça une bonne année. Je suis toujours assise sur ma chaise, j’observe alors mes étudiants. Je vais leurs laisser le temps de réfléchir à tout ça. Afin qu’il me donne les questions qui les dérangent.

Un élève me demande alors : « Comment est-ce que le programme se passe ? » Je le regarde et je lui répond : « Nous allons étudier la littérature en lisant les livres que vous avez sur la liste. On va faire des liens entre les écrits et les études. Je vous demanderai aussi de réaliser des écrits en fonction du style littéraire que nous étudierons. » Je fais une pause, je reprends pour les rassurer : « Ces écrits seront notés tout au long de l’année. Les notes se rajouteront aux partiels que vous passerez. Comme ça, vous aurez plus de chance de réussir votre année. Puis, si vous travaillez toute l’année mais que vous n’arrivez pas tellement votre partiel, vous avez tout de même une chance de réussir. »

≡ date d'inscription : 22/01/2017

Il y avait quelque chose de bizarre chez son voisin de classe, mais en toute honnêteté hormis de la curiosité, Sasha n'avait pas que ça a faire de décortiquer son air et son haussement de sourcil. Être différent quelque part, être regardé ou jugé, ça n'était pas nouveau pour lui. Que ce soit son apparence, ses préférences ou le don dont il avait été doté, il sortait de la norme d'une façon ou d'une autre. Et puis il n'était pas retardataire, il était juste nouvel inscrit. Il croisa le regard du brun et lui fit un sourire. Et vit une tête connue dans un coin de la salle. Il y en avait sans doute d'autres sur lesquelles il ne s'était pas attardé.

Il avait étudié la liste fournie par la prof et voyait déjà quelques titres qui sortaient du lot. Plus qu'un rat de bibliothèque, Sasha aimait être surpris dans ses lectures, les choses trop classiques ou planplan le laissaient de marbre. Et il avait tendance à le faire savoir dans ses fiches de lecture d'ailleurs. Des écrits ? Pourquoi pas, mais une question le taraudait et il leva la main à nouveau.

« Vous ne trouvez pas qu'il est difficile de noter ce genre de rendu, MmeRhodes ? Outre la fidélité au style de l'auteur, le reste est assez subjectif. »

Du moins c'était son avis. Et ils n'avaient plus 18 ans, leur avis et leur vision du monde allait au delà des simples bonnes notes pour avoir récité une leçon.

≡ date d'inscription : 08/01/2017

En rentrant la professeure m’a fait une remarque sur mon retard. Je me suis excusée poliment et j’ai promis que ce serait la dernière fois. C’est bizarre j’étais convaincu d’être à l’heure ou alors ma montre décalait un peu. Je vois Anthony et lui adresse un sourire avant de m’installer. Cela fait un petit moment qu’on se connait maintenant. De temps en temps le jeune homme me prend en photos, parce qu’il adore mes ailes. Je suis un peu comme son modèle. Je l’aime bien, il est sympa.

Puis le cours commence. Je suis attentive. Tout d’abord, la prof nous explique le polycopié qui est sur notre bureau. Dans le lot il y a des œuvres que j’ai déjà lues. Mais cela ne me pose aucun problème de les relire. Les autres semblent intéressantes. Prenant des notes lorsque je le juge nécessaire, je suis concentrée sur le cours. Au bout d’un moment l’enseignante nous accorde cinq minutes de pause. Durant cette petite pause, je vais voir Anthony.

« Je savais pas qu’on avait ce cours en commun. C’est cool ! » lui dis-je avec un sourire.

Je marque une courte pause avant de reprendre.

« Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? »

Son visage est tout blessé. Ne me dites pas qu’il s’est fait tabassé parce qu’il est humain ? Ce n’est pas possible, les mutants à Westchester ne sont pas comme ça. Le cours reprend quelques minutes plus tard. Madame Rhodes nous explique comment va se dérouler l’année et le programme, suite à la question d’un élève. Puis le jeune homme que j’ai vu en salle de danse pose à son tour une question. Quand elle eut répondu à sa question, je lève à mon tour la main.

« C’est sans doute une question bête. Mais on lit les livres dans l’ordre de la liste je suppose ? »

Dans la logique je dirais que oui, parce que si on lit tous dans l’ordre qu’on veut on ne sera jamais tous sur le même thème.

Premier cours de littérature.

J’écoute Sasha et je lui répond : « Et bien, je vais noter comment est-ce que vous écrivez en fonction du style que nous étudierons. Mais aussi comment est-ce que vous avez compris la grammaire et les autres formules littéraires. » Je souris, je préfère essayer de l’aider et surtout de lui répondre correctement. Je prends une pause le temps de mettre mes idées en place et je lui répond tranquillement : « En général, je ne note pas méchamment, j’essaye de le faire de façon la plus juste possible. En donnant par exemple des recommandations ou des commentaires, je préfère que vous ayez des aides pour vos prochains écrits. »

Je patiente un peu, puis, je continue alors gentiment de répondre aux questions. Zoe me pose une question, je lui dis alors gentiment : « Oui effectivement, il serait mieux de les lire dans l’ordre étant donné que l’on va étudier la littérature par ordre chronologique. » Je souris, je préfère qu’ils me posent toutes les questions qu’ils veulent avant que l’on commence sérieusement de façon à ce que tout soit clair par la suite. Je patiente un peu, et je rajoute aussi : « Si vous voulez aussi aborder un texte ou un auteur durant les cours, il est toujours possible de le faire. » Je sais qu’il est pas mal aussi de laisser le champ libre aux élèves afin qu’ils prennent aussi le cours en main, qu’ils proposent des choses.

» Mais qu'est-ce que tu nous fabrique là ? [Libre]